Carthage Cement a publié un communiqué officiel daté du 29 mai 2025 pour informer de sa conformité avec la loi n°09 de 2025, promulguée le 21 mai dernier, qui interdit formellement la sous-traitance de main-d'œuvre en Tunisie.
Dans son communiqué signé par la Direction Générale, Carthage Cement annonce qu'en application de la loi n°09 de 2025 relative à l'organisation des contrats de travail et à l'interdiction de la sous-traitance de main-d'œuvre, la société informe "tous les organismes concernés" de sa mise en conformité.
Le cimentier précise que cette démarche s'inscrit dans le cadre strict du respect de la nouvelle réglementation et annonce qu'elle va coordonner étroitement avec l'inspection du travail pour garantir la mise en œuvre complète de toutes les mesures et procédures ordonnées par les autorités compétentes dans les plus brefs délais.
"La société s'engage à respecter scrupuleusement toutes les dispositions légales et réglementaires", indique le communiqué, soulignant la volonté de Carthage Cement de se conformer intégralement aux nouvelles exigences du droit du travail tunisien.
Cette annonce intervient moins d'une semaine après la publication de la loi au Journal Officiel de la République Tunisienne le 23 mai 2025, témoignant de la réactivité de l'entreprise face à cette transformation majeure du cadre législatif.
Le secteur du ciment et du BTP, traditionnellement utilisateur de main-d'œuvre sous-traitée, se trouve directement impacté par cette nouvelle législation qui sanctionne désormais ces pratiques par de lourdes amendes et des peines d'emprisonnement en cas de récidive.
En communiquant rapidement sur sa mise en conformité, Carthage Cement, l'un des acteurs majeurs du marché tunisien du ciment avec un chiffre d'affaires de 428,8 millions de dinars en 2024., démontre son anticipation des nouvelles contraintes réglementaires et sa volonté d'accompagner cette mutation du droit du travail.