Selon les données communiquées par l'agence Tunis Afrique Presse (TAP), les premières estimations du ministère de l'Agriculture, de la Pêche et des Ressources hydrauliques indiquent que la production nationale des fruits d'été à noyau devrait atteindre 251,5 mille tonnes pour cette saison, contre 244,7 mille tonnes lors de la saison précédente, enregistrant ainsi une hausse de 2,8%.
Malgré cette augmentation de la production, les surfaces cultivées consacrées aux fruits d'été à noyau ont connu une baisse de 2,1%, passant de 201,8 mille hectares en 2024 à 197,5 mille hectares cette année.
La production de pêches devrait atteindre 121 mille tonnes sur une superficie de 14 250 hectares, contre 122,3 mille tonnes cultivées sur 14 750 hectares la saison dernière. Cette production se répartit comme suit: 40,7 mille tonnes de pêches précoces (contre 41,3 mille tonnes en 2024), 62,5 mille tonnes de pêches de saison (en hausse de 3,6% par rapport à l'année précédente) et 17,8 mille tonnes de pêches tardives (contre 20,7 mille tonnes en 2024).
Pour les nectarines, la production prévue est de 1 950 tonnes sur 165 hectares, contre 1 800 tonnes sur 135 hectares en 2024.
Concernant les abricots, on note une hausse de 4,7% avec une production prévue de 42,7 mille tonnes, contre 40,8 mille tonnes la saison précédente, malgré une baisse de 5,4% des surfaces cultivées.
Les amandes sèches connaîtront une augmentation importante de 25%, avec une production estimée à 56,5 mille tonnes, contre 45,2 mille tonnes en 2024.
Pour les prunes, la production devrait atteindre 17 mille tonnes, soit une baisse de 10,5% par rapport à la saison précédente (19 mille tonnes).
La production nationale de pistaches devrait s'élever à 9,6 mille tonnes, contre 9 050 tonnes la saison dernière.
Les jujubes enregistrent une baisse significative de 12,7%, avec une production estimée à 2 750 tonnes, contre 3 150 tonnes l'année précédente.
Ces chiffres reflètent une tendance générale à l'amélioration du rendement des cultures fruitières en Tunisie, malgré la réduction des surfaces cultivées pour certaines variétés.