Selon le rapport annuel de la plateforme d’investissement Wamda, les marchés les plus actifs dans le domaine des start-ups au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA) demeurent l'Arabie saoudite en tête avec 2,3 milliards de dollars répartis sur 145 transactions, suivie par les Émirats arabes unis avec 977 millions de dollars et 211 transactions, et enfin l'Égypte avec 608 millions de dollars et 90 transactions.Ces trois pays représentant ensemble 98 % de tous les investissements et 75,6 % de toutes les transactions.
En dépit d'une collecte totale de fonds de 4 milliards de dollars en 2023, indiquant une croissance modeste de 1,7 % d'une année à l'autre, la région cache une réalité plus préoccupante.
Le rapport souligne que la moitié de ce montant provient du financement par la dette, qui a triplé pour atteindre 1,77 milliard de dollars l'année dernière. En excluant cette composante, le montant réel collecté par les start-ups s'élève à 2,25 milliards de dollars, représentant une baisse de près de 35 % par rapport à 2022.
La Tunisie occupe la cinquième place parmi les pays arabes en termes de nombre de transactions, avec un total de 29 accords, représentant un investissement global de 4,5 millions de dollars.
Le nombre total de transactions a diminué de 27 %, avec l'Égypte étant particulièrement touchée, enregistrant une réduction de moitié du nombre d'accords conclus d'une année sur l'autre. Parmi tous les marchés de la région, seuls trois pays ont vu une augmentation des investissements : l'Arabie saoudite, le Maroc et Oman.