Lors de son audition devant la Commission des finances et du budget le mercredi 31 janvier, qui est en train d'examiner le projet de loi autorisant la Banque centrale de Tunisie (BCT) à accorder des facilités à la trésorerie générale, le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie a souligné que la conjoncture actuelle est difficile en raison du taux d'endettement élevé et de la croissance économique limitée.
Il a souligné que le remboursement des dettes dans les délais constitue l'un des éléments de la souveraineté nationale et que cela rassure les investisseurs. Il a insisté sur le fait que l'investissement demeure la solution la plus efficace pour créer de la richesse, appelant à exploiter efficacement les opportunités d'investissement disponibles.
Il a insisté sur le fait qu'en dépit de cette autorisation de 7 milliards de dinars, il est impératif de trouver des solutions urgentes pour attirer des devises, car le remboursement de ce prêt se fera en devises. Bien que cela n'entraîne pas d'inflation, les réserves de change diminueront.
En ce qui concerne les avances de 2,8 milliards de dinars en décembre 2020 qui ont conduit à une inflation monétaire, elles étaient principalement orientées vers la consommation, il est impératif de suivre et de savoir comment les fonds seront dépensés pour éviter tout impact inflationniste.